Dans quel état mental se trouvent vos employés ? Quel impact la crise sanitaire actuelle a-t-elle eu sur eux ? Dans quelle mesure la vie professionnelle et la vie privée s'influencent-elles mutuellement ? Cette situation exceptionnelle nous confronte à un certain nombre de questions complexes mais légitimes. En tant que chef d'entreprise ou d'équipe, disposez-vous des ressources nécessaires pour gérer les différents sentiments qui peuvent affecter les équipes ? Au fil du temps, il existe un risque que les employés, ou vous-même, soyez épuisés émotionnellement ou physiquement. En période d'activité normale, les organisations sont attentives à leurs membres, à une éventuelle démotivation ou à la capacité de certains à agir de manière démotivée vis-à-vis de leurs collègues. Mais dans la période de crise actuelle, nous devons prendre en compte de nouvelles dimensions :

  • des situations privées spécifiques : garde d'enfants, facteurs de pression au sein de la famille, peur de prendre les transports publics, etc.
  • une autre organisation du travail : télétravail difficile (il n'a pas été choisi pour cela, l'environnement ne s'y prête pas...), chômage partiel ou temporaire, obligation par l'employeur de venir travailler sur place...

Les conséquences individuelles sont très variables. Nous n'avons pas tous la même capacité à traiter ces informations, à réagir sainement sur le plan émotionnel, à maîtriser le stress, à exprimer nos sentiments... Certains employés deviendront de véritables "gaspilleurs de temps", attendant énormément de vous. D'autres vont littéralement disparaître. Enfin, les profils extrêmes et toxiques peuvent causer encore plus de dommages à leur environnement immédiat. Si vous ne prenez pas en compte ce risque, les employés risquent de s'épuiser mentalement et votre organisation perdra également en efficacité, en ambiance, en qualité relationnelle, en niveau d'engagement... Comment reconnaître les signes avant-coureurs ? Comment discuter de cette démotivation ? Quel type de suivi devrait-il y avoir ? Dès que les organisations sont confrontées à des problèmes émotionnels et comportementaux, elles ont tendance à se cacher derrière la barrière insurmontable de la "vie privée". Il n'est pas nécessaire d'être psychiatre ou de s'immiscer dans la vie privée pour proposer un dialogue efficace et constructif qui fait la différence entre ceux qui sont à bout de nerfs et ceux qui sont résolument négatifs. Dans la grande majorité des cas, les gens ont besoin d'aide. Vous devrez faire preuve de compréhension et d'un grand engagement. Ce faisant, vous prouverez que vous êtes prêt à en parler et à envisager des solutions concrètes. C'est la meilleure façon de montrer votre confiance et votre engagement. En fait, il y a quatre domaines auxquels vous devriez donner la priorité :

  1. Rassurant et attentif ;
  2. Mesure - disposer d'indicateurs appropriés comme signaux d'alerte et de contrôle ;
  3. Prendre suffisamment de temps - la crise sanitaire exerce déjà une pression plus que suffisante sur les gens ;
  4. Faites participer tout le monde en permanence - veillez à ce que chacun puisse apporter sa contribution.

En revanche, vous devez agir différemment avec ceux qui sont toxiques pour leurs collègues et leur environnement de travail. Soyez ferme et directif. Un négativisme manifeste et délibéré entraîne un comportement inapproprié. Votre organisation doit mettre un terme à ces comportements. Quelques lignes directrices :

  1. Établir une procédure interne claire pour gérer ces exceptions
  2. Donner aux chefs d'équipe le pouvoir d'imposer des sanctions (sous diverses formes)
  3. Montrez aux équipes sur le terrain que l'organisation ne tolère pas ce genre d'attitude.

Ces situations créées par une crise extraordinaire restent gérables. C'est à vous de prendre les mesures nécessaires et de soutenir les membres de votre équipe du mieux que vous pouvez. Une situation extraordinaire exige une réponse extraordinaire : "La folie consiste à faire la même chose encore et encore et à s'attendre à des résultats différents." Anonyme Alors faites quelque chose de fou : changez la direction de votre organisation et donnez la priorité aux personnes. Prenez soin de vos employés ! Vous avez besoin d'informations supplémentaires ? NKVK - La Chambre de commerce néerlandaise pour la Belgique et le Luxembourg est là pour des milliers de PME qui veulent faire des affaires (plus) internationales. Il est essentiel de bien connaître le marché, de se familiariser avec la législation et de trouver les bons partenaires. Pour vous, un entretien sans engagement avec NKVK est le premier pas dans la bonne direction.

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