Si, en tant qu'entrepreneur néerlandais, vous souhaitez employer quelqu'un en Belgique, vous devez tenir compte de la législation belge. Bien que nous parlions la même langue, que nous soyons voisins les uns des autres et que nous vivions en Europe, il existe un certain nombre de différences dont vous devez tenir compte.Les 5 thèmes abordés ci-dessous se concentrent sur les "cols blancs". Il s'agit de travailleurs qui effectuent principalement un "travail intellectuel". Les cols blancs, quant à eux, sont des employés qui travaillent principalement avec leurs mains (pensez par exemple au secteur de la construction ou de l'hôtellerie). Officiellement, la distinction entre un col blanc et un col bleu n'existe plus, mais les différences subsistent dans le calcul des cotisations de sécurité sociale, dans la législation, etc.

1. Obligations de l'employeur en phase de démarrage

Se lancer en tant qu'employeur implique un certain nombre d'obligations. Si vous n'avez pas d'établissement, d'adresse, de succursale ou autre en Belgique, la première chose à faire est de vous inscrire en tant qu'employeur étranger à la CBE (Banque-Carrefour des Entreprises) via un Guichet d'entreprises. Quelles sont exactement les connexions, demandes et autres obligations concernées ? - Secrétariat social, pour le traitement des salaires - Service externe de protection et de prévention au travail (comparable au Service néerlandais de la santé et de la sécurité au travail) - Souscrire une assurance accidents du travail - Demander un numéro de sécurité sociale - Établir un règlement de travail - Déclaration Dimona (comparable à l'ancienne déclaration du premier jour) - Établir un contrat de travail belge Les questions ci-dessus doivent être réglées avant l'entrée en service de votre premier employé. Vous évitez ainsi les amendes de l'ONSS (Office national de sécurité sociale).

2. Vos coûts en tant qu'employeur

L'une des questions les plus fréquemment posées est de savoir combien coûte réellement le recrutement d'un employé belge. Vous voulez sans doute aussi savoir combien il restera à votre employé belge sur son salaire brut après déduction de toutes les cotisations de sécurité sociale et de tous les impôts. En termes de calcul brut-net, nous avons à peu près le même schéma en Belgique qu'aux Pays-Bas. Pour calculer le salaire net, vous déduisez les charges sociales et les impôts du salaire brut. Aux Pays-Bas, tout est regroupé sous la rubrique "loonheffing" (impôt sur les salaires), en Belgique on parle de RSZ (cotisations sociales) et de bedrijfsvoorheffing (impôts).Combien votre employé retient-il aujourd'hui de son salaire brut, après déduction de toutes les charges ? Malheureusement, la réponse à cette question n'est pas simple. En effet, le montant de l'impôt à la source dépend de l'état civil du salarié (marié, non marié) et du nombre de personnes à charge. Ces deux facteurs peuvent avoir une incidence considérable sur le salaire net. Nous illustrons ci-dessous, à l'aide d'un exemple, comment la situation de l'employé affecte son salaire :

La contribution de l'employé est toujours de 13,07% sur le salaire brut total. En d'autres termes, il n'y a pas de plafonds comme aux Pays-Bas. Mais qu'en est-il des cotisations patronales ? Le gouvernement belge est conscient que le coût du travail en Belgique était parmi les plus élevés d'Europe. Jusqu'à récemment, le coût pour l'employeur était de 35% sur les salaires bruts. Entre-temps, grâce au tax shift, ce coût a été réduit à 25%. La réduction la plus importante et la plus intéressante pour les nouveaux employeurs est sans aucun doute la réduction pour le premier employé. Cette réduction signifie que vous ne payez pas de cotisations patronales de base sur votre premier employé, sous réserve de la sécurité sociale belge. Cette réduction n'est pas liée à une personne spécifique et n'est pas limitée dans le temps. D'autres réductions forfaitaires existent également lors de l'embauche d'un 2e au 6e employé. Pour plus d'informations à ce sujet, veuillez contacter Securex(http://securex.be/be-lance).

3. Paquet de paie

Comme aux Pays-Bas, les Belges bénéficient également d'un pécule de vacances. Toutefois, le calcul de ce montant est quelque peu différent : aux Pays-Bas, le pécule de vacances s'élève à 8 % du salaire annuel, tandis qu'en Belgique, il représente 92 % du salaire mensuel brut. Le montant exact de la rémunération d'un salarié en Belgique dépend, d'une part, de son statut et, d'autre part, de ses performances au cours de l'année précédente. Bien entendu, comme aux Pays-Bas, le salarié est simplement payé pendant ses vacances. Outre le pécule de vacances, la plupart des Belges ont également droit à un 13e mois, qui est généralement payé en décembre. Le fait que votre employé y ait droit dépend du secteur et de la commission paritaire, mais la plupart des employeurs l'offrent. Comme la charge fiscale est de toute façon assez élevée en Belgique, il existe plusieurs possibilités de la réduire quelque peu pour le salarié. Par exemple, en Belgique, nous avons le système des chèques-repas, l'indemnité de représentation, l'indemnité de travail à domicile, etc. Un autre avantage assez populaire en Belgique est la voiture de société. Jusqu'à présent (cela pourrait éventuellement changer avec la prochaine législature), il est encore fiscalement intéressant d'accorder une voiture de société, à usage privé, comme avantage en nature au salarié. L'avantage imposable qui en résulte est uniquement à la charge de l'employé. Le montant exact de l'avantage en nature dépend de plusieurs facteurs tels que la valeur catalogue, les émissions de CO2, l'âge de la voiture, etc. En tout état de cause, cet avantage est beaucoup plus intéressant en Belgique qu'aux Pays-Bas. Exemple : une voiture d'une valeur catalogue de 25 000 euros, diesel et émettant 131 g de CO2.

4. Ill

Lorsque vous employez quelqu'un, il est possible que cette personne tombe malade pendant son emploi. La gestion de la maladie en tant qu'employeur est l'une des plus grandes différences entre la Belgique et les Pays-Bas. En Belgique, un employé est obligé de se rendre chez un généraliste pour se faire examiner. Ce dernier prescrira alors un arrêt de travail indiquant le nombre de jours de maladie. Le salaire garanti que vous devez verser à un employé malade en Belgique est limité à 30 jours civils. Contrairement aux Pays-Bas, où vous devez, en tant qu'employeur, verser au moins 70 % du salaire pendant 104 semaines. Après 30 jours de maladie, le salarié belge se rabat sur la mutuelle, qui lui verse une indemnité de maladie. En tant qu'employeur, vous ne devez alors plus rien payer à votre employé.

5. Bon à savoir

Quelle langue doit être utilisée en Belgique ? Nous ne nous facilitons pas toujours la tâche, mais il existe trois langues nationales officielles en Belgique : le néerlandais (Flandre), le français (Wallonie), l'allemand (communauté germanophone, vers Eupen). Notre capitale, Bruxelles, est bilingue, c'est-à-dire qu'il faut utiliser à la fois le français et le néerlandais. Les règles concernant nos langues nationales sont assez strictes. La localisation de l'employeur est principalement prise en compte pour déterminer dans quelle langue le contrat de travail, par exemple, doit être rédigé. Cette législation implique donc également qu'un contrat en langue anglaise n'est pas juridiquement valable. Bien sûr, vous pouvez toujours fournir une traduction de votre règlement de travail, mais il doit au moins exister une version en néerlandais, en français ou en allemand.Une période d'essai, telle que connue aux Pays-Bas, n'existe plus en Belgique depuis 2014. Le législateur a pris des mesures pour compenser quelque peu cette situation. Par exemple, les règles de licenciement au cours des 6 premiers mois d'emploi sont devenues plus souples et les délais de préavis ont également été raccourcis au cours des 6 premiers mois d'emploi.Vous souhaitez des informations supplémentaires sur le démarrage du personnel en Belgique ? Contactez alors Securex.Ce ne sont là que quelques-unes des nombreuses différences qui ont un impact sur vos affaires avec les Belges. Veillez donc à vous préparer et, par exemple, à assister à un cours du NKVK réunion. Bonne chance.

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